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L’arrivée de la pandémie de Covid 19 a bouleversé le monde entier dès les premiers mois de l’année 2020. Sur le plan sanitaire bien sûr mais aussi sur le plan économique. Pourquoi le monde dentier ? Parce que, depuis des décennies, les pays et les peuples du monde sont connectés et interdépendants.

Au fur et à mesure de l’écroulement de l’économie planétaire, des voix se sont élevées ici et là, pour dénoncer les méfaits de cette globalisation, pour annoncer, sans doute avec raison, que rien ne sera jamais plus comme avant et pour prôner la mise en place de solutions nouvelles, entre autres la relocalisation de productions essentielles (pas uniquement les masques chirurgicaux !).

Est-ce là un coup d’arrêt à l’expansion du commerce international ?

Certainement pas, mais cette crise aura peut-être l’effet bénéfique de conduire à des réflexions sur une conception plus vertueuse du commerce international. De sa définition traditionnelle « échange de biens à travers le monde », le commerce international pourrait évoluer en « échange de savoir-faire à travers le monde ».

Cet échange de savoir-faire est couramment nommé « transfert de technologie international ».

Le fait est que, pour des en­treprises innovatrices et dynamiques, la notion d’un marché national qui se distin­gue­rait du marché international n’est plus de mise. Ces entreprises doivent envisager d’emblée le marché international. En effet, l’étroitesse des créneaux sur lesquels leurs produits sont performants permet rarement la viabilité économique sur le seul marché intérieur. Par ailleurs, la perméabilité des frontières aux pro­duits, mais aussi aux idées qui les renouvellent et les détruisent, accentue la pression de la concur­rence étrangère sur le sol national. Les programmes de recherche et développement, qui créent, font vivre puis disparaître en une décennie, parfois moins, des procédés et des objets nouveaux, sont aujourd’hui des éléments déter­mi­nants des échanges internationaux et des stratégies des entreprises souhaitant être fortement présentes dans plusieurs zones du monde.

Faut-il alors continuer à envisager le commerce international de façon traditionnelle : whisky irlandais contre Cognac français ? Pour ce type de produits, bien sûr ! Mais pour les entreprises innovantes, les fruits de leurs progrès technologiques se diffusent plus efficacement par la concession de licences de fabri­cation, qu’elles s’accompagnent ou non d’un investisse­ment industriel direct à l’étran­­ger. Si de telles opérations sont décidées à bon escient, prépa­rées avec soin et négociées avec professionnalisme, elles constituent pour les entreprises un moyen très performant de leur développement international.

Les transferts de tech­­nologie jouent aussi au­jour­d’hui un rôle moteur dans le dévelop­pement durable : alors que l’ac­crois­sement du commerce international tradi­tionnel avait eu pour résultat d’accen­tuer les inégalités dans le partage inter­na­tional des richesses et du pouvoir éco­nomique, les transferts de technologie, en favorisant la création de valeur ajoute locale et l’utilisation sur place des ressources naturelles, sont devenus un moyen plus efficace de promouvoir le développement durable.

Pour ces raisons, les transferts internationaux de technologie ont tous les atouts pour constituer une forme privilégiée des échanges dans le commerce mondial post-Covid.

N’hésitez pas à me contacter à claudine@infinite-value.fr pour échanger avec moi. Vous pouvez également découvrir différents articles sur le thème du licensing sur mon site www.infinite-value.fr.